Société Archéologique du Finistère - SAF 1915 tome 42 - Pages 86 à 105 M. le chanoine Abgrall veut bien me demander de lui four­ nir, en ce qui concerne la région morlaisienne, une' contribu­ tion à son étude sur les mottes féodales du Finistère. Population littorale. An archaeology of coastal salt industry: the inescapable part of experiments, dans Gheorghiu D., Wieken J., Zimmerman E., Experimenting the past. n.è., ces deux îles ont été abandonnées dans le courant du Ier siècle de n.è. Par ailleurs, le panorama visible depuis ces monuments est souvent impressionnant de par son étendue et apparaît grandiose aux yeux d’un observateur situé près de la tombe. n.è. Il se poursuit au premier Âge du Fer par l’enfouissement de dépôts de haches à douille dites « armoricaines », dont la caractéristique principale est leur forte teneur en plomb qui empêche tout usage pratique en tant qu’outil. En outre, des traces de cultures en billons ont été décelées en lumière rasante (photos 7 et 8), tant à Guennoc qu’à Yoc’h, qui correspondent à d’anciennes techniques de labours effectués à la main (Giot et al., 1982) et sont aujourd’hui attribuées à l’Âge du Fer (Daire et Quesnel, 2008). n.è. 2020 - Découvrez le tableau "En partance pour..." de Mademoiselle H sur Pinterest. Pour cette période, on peut émettre l’hypothèse que la structuration du territoire anthropisé est, semble-t-il, autant conditionnée par les contraintes paysagères que par la structure sociale : avec toute la prudence qui s’impose compte tenu des limites de l’échantillonnage de sites sur ce secteur de l’aber Ildut (cf. Vers le large, cette côte est bordée par la « plate-forme à écueils », large de 1 à 5 km, qui porte les îles et les rochers de la côte, étendue riche de champs d’algues abritant une faune abondante et diversifiée (Hallégouët, 1971 ; Brigand, 2002 ; Elégoët, 2007). Les pointes en croix de la presqu'île de Crozon, aux accents méditerranéens si particuliers de ce bout de Finistère nord, se dressent au sud du chenal qui mène à Brest. Les travaux de M.-T. Morzadec-Kerfourn (1974) sur les tourbières littorales sont révélateurs d’un environnement littoral ouvert pour l’ensemble de l’Âge du Fer. Qu'elles peuvent être les solutions possibles ? Une analyse détaillée de l’évolution des conditions d’implantation des habitats sur l’ensemble de la Protohistoire récente n’est donc pas possible à ce stade. Consécutivement aux défrichements, elle est à la base de taillis susceptibles de fournir une matière première abondante. paysages cotiers du finistere en 5 lettres: les solutions approchantes. À partir du début du Bronze moyen (vers 1600 av. Islands of isolation: archaeology and the power of aquatic perimeters, Journal of Island and Coastal Archaeology, n° 3, p. 4-16. et d’y développer des réseaux d’échanges à moyenne et longue distance (amphores vinaires de Méditerranée, par exemple). Dans son ouvrage La Bretagne contemporaine, Finistère de 1869, Pol Potier de Courcy en fait la description suivante : « Rien de plus varié, de plus fertile, de plus riant que la route qui, longeant la rivière, conduit de Daoulas au bourg de Logonna, situé à l’extrémité de la presqu’île. Photographie aérienne à basse et/ou haute altitudes : exemples d’apports méthodologiques en Bretagne, Revue d’Archéométrie, n° 17, p. 11-25. 11Ces données seront traitées selon le schéma analytique suivant : dans un premier temps, les données archéologiques et paléoenvironnementales seront présentées puis exploitées afin de dégager des indicateurs de l’évolution du paysage côtier dans le Bas-Léon tout en soulignant les limites d’une analyse de l’évolution des peuplements ; cette dernière nous conduira à développer notamment le cas des sites archéologiques de l’île d’Yoc’h et de l’île Guennoc, particulièrement bien documentés. ), 2009. 68Les pratiques cynégétiques ne se manifestent que timidement dans les ensembles du Finistère nord. Par ailleurs, des semences carbonisées renvoient à une pratique culturale variée à base de blé amidonnier, orge polystique nue et orge polystique vêtue (Marguerie, 1992). La pêcherie identifiée à proximité de l’île Venan (Plouguerneau) est peut-être à mettre en relation avec les tombelles (de l’Âge du Bronze ou de l’Âge du Fer) reconnues sur l’îlot de même qu’à l’île Segal (Plouarzel), coexistent un barrage à poissons en pierre et un gisement domestique du second Âge du Fer. Sur le plan chronologique, notre approche sera limitée au Ier millénaire av. 17Cependant, il semble qu’à côté de zones traditionnellement défrichées ou mises en pâtures et cultures, des forêts discontinues de type chênaies diversifiées demeuraient bien évidemment dans la région, en des lieux peu fréquentés par l’homme, ainsi que l’illustrent certaines analyses archéozoologiques qui seront développées infra (Marguerie, 1992). L’Âge du Bronze ancien en Bretagne, L’Anthropologie, tome 53, p. 413-432. 75Néanmoins, les éléments de synthèse proposés ici permettent d’élaborer à grands traits un schéma de l’évolution chronologique, spatiale et culturelle des peuplements continentaux du Bas-Léon, en lien avec l’évolution du milieu naturel, schéma qu’il conviendra de vérifier et de valider par des investigations futures. n.è. Actes du 14e Congrès International de l’EAA (European Association of Archaeologists), Malte, sept. 2008. 5), au plan para-curviligne à fossés multiples, domine par sa taille (2,5 ha) les structures du secteur, bien que sa situation ne soit pas culminante en terme de topographie (entre 25 et 35 m d’altitude NGF) ; de plus, son implantation paraît stratégique, à l’interface de la campagne et d’une voie de communication maritime prolongée par l’Aber. 6Ce secteur apparaît aujourd’hui comme une zone très documentée où il sera possible de vérifier la fertilité scientifique d’une démarche consistant à croiser les regards d’archéologues et d’environnementalistes pour répondre à des problématiques liées aux interactions homme/milieu : dans quelle mesure les ressources environnementales ont-elles conditionné les implantations humaines ? Une régression apparente de 2 à 3 m se serait produite entre 3 000 et 2 700 B.P., favorisant l’exondation de vastes surfaces sableuses et la mise en place de grands massifs dunaires ­(Hallégouët, 1981 ; Guilcher et Hallégouët, 1991) ; cette régression de l’Âge du Bronze pose cependant un certain nombre de questions et son existence est à nuancer au vu des résultats des recherches les plus récentes (Stéphan, 2008 ; Stéphan et al., 2009, ce volume). La Civitas des Osismes à l’époque gallo-romaine, Kliencksieck éd., Paris, 245 p. Palmer R., 1984. Enez Guennoc ou Geignog, un ancien microcosme celtique, dans Mélanges d’archéologie et d’histoire médiévale offerts à M. de Boüard, Paris, Société de l’École des Chartes éd., coll. Variation de la ligne de rivage armoricaine au Quaternaire, analyses polliniques de dépôts organiques littoraux. Palantines, p. 40-41. 18Les données archéologiques exploitées ici couvrent l’Holocène récent et concernent très majoritairement des sites ‘terrestres’. 12À l’extrémité nord-ouest de la péninsule armoricaine, le Léon est baigné à l’ouest par l’océan Atlantique et, au nord par la Manche ; les côtes rocheuses, découpées mais sans haute falaise alternent avec quelques beaux estrans sableux, ceinturés par des cordons dunaires. n.è., révélatrices de la densité d’une population dont les cimetières nous sont très mal connus, ces stèles étant généralement déconnectées de leurs contextes archéologique d’origine. LITTORAL, ALE. 1Dans une démarche relevant plus de « l’archéogéographie » que de la géoarchéologie (selon la distinction proposée par G. Chouquer, 2003), cette approche consiste ici à nous interroger sur les dynamiques spatio-temporelles des milieux côtiers mais aussi des groupes humains sur un pas de temps couvrant le dernier millénaire avant notre ère. P. Pondaven), Double fish trap near Yoc’h island, Landunvez (cl. Hallégouët B., 1981. Ils sont également nombreux sur les replats de pente qui représentent par ailleurs plus de la moitié du relief relatif de la zone. Brigand L., 2002. ), associée bien sûr à une création de nouvelles surfaces agricoles (pâtures et cultures) ; ceci entraîne d’importants déboisements et une exploitation plus marquée de bois à croissance rapide et d’arbres jeunes (de faible diamètre, voire de branches) (Marguerie et Hunot, 2007). Le chêne, toujours présent en grande quantité parmi les charbons archéologiques, semble avoir été le bois de prédilection de l’exploitation forestière dans l’ouest (Marguerie, 1995). Le niveau de la mer : changeant, fluctuant, mouvant, Bulletin de l’AMARAI (Association Manche Atlantique pour la Recherche Archéologique dans les Îles), n° 3, p. 5-16. En témoigne le marégraphe de Brest, qui enregistre le niveau de la mer depuis 1711 dans le Finistère. Daire), Photo 5 : Le hameau de la fin de l’Âge du Fer de l’île d’Yoc’h en fin de fouille (cl. 66Le chêne qui est à la base des forêts exploitées est une essence qui rejette de souche très facilement. 33Au titre des autres pratiques agricoles, nous évoquerons les trois (demi) meules rotatives trouvées dans le corps du talus-rempart (photo 6) ainsi que dans les maisons de l’enclos attestant d’une activité de broyage, de céréales ou d’autres matières, végétales ou non, mais aussi les remarquables traces « fossiles » de cultures en billons, tout à fait comparables sur les deux îles et qui, sur l’île d’Yoc’h, ne peuvent que remonter à l’Âge du Fer (cf. Plaisir en famille, promouvez les émotions de vos amis, cultivez la patience de l'enfant, un cadeau unique Notes au dos - Les lettres A à H sont imprimées au dos du puzzle pour vous aider. Fouilles et découvertes en Bretagne, Rennes, Ouest-France/INRAP, coll. Nombre de lettres. n.è.) M.-Y. n.è., qui devaient au moins pour une part d’entre eux emprunter des voies maritimes de circulation. Objets en crise, objets recomposés, Études Rurales, p. 167-68. Marie-Yvane Daire, Dominique Marguerie, Muriel Fily, Anna Baudry, Laurent Quesnel et Tristan Arbousse-Bastide, « Le plateau littoral du Bas-Léon (nord Finistère, Bretagne) au Ier millénaire avant notre ère : perspectives pour une lecture croisée sur les dynamiques du peuplement et du paysage », Norois [En ligne], 220 | 2011, mis en ligne le 30 novembre 2013, consulté le 07 février 2021. La présence systématique d’amphores originaires d’Italie témoigne d’échanges à longue distance à la fin du iie siècle av. Marguerie D., 1990. La réserve ornithologique du Cap Sizun à Goulien . n.è.). Plantes littorales. Les îles et le littoral léonards recèlent un potentiel encore inexploité pour l’étude des anciennes pratiques culturales. Qui appartient aux bords de la mer, aux côtes. Voir plus d'idées sur le thème paysage, bretagne paysage, ville france. n.è. Fitzpatrick S. M., Anderson A., 2008. Ceci se traduit à la fin de l’Âge du Bronze par le fait que les dépôts « atlantiques » regroupent des productions locales et des importations. Arbousse-Bastide T., 2000. Cette présentation conduit à esquisser un schéma d’évolution chronologique, spatiale et culturelle des peuplements et des paysages ; au-delà de certaines limites, cette synthèse permet de proposer un nouvel éclairage sur des dynamiques et des processus encore peu abordés jusqu’ici dans la région et susceptibles d’être approfondis à travers de nouvelles démarches géoarchéologiques. Les éventuels colluvionnements qui masqueraient les sites ne suffisent pas à justifier une telle absence dans ces zones basses, et ce type de relief devait donc être peu attractif pour y édifier une tombe. 62L’enclos de Kerveatous à Plouarzel (fig. 41Les côtes, en général, et celles du nord du Finistère tout particulièrement, ont joué au cours de ce Ier millénaire av. Un tombolo reliant l’île à la pointe d’Argenton est encore dénommé « Le Pont de l’île » ; en effet, il s’agit bien d’un territoire récemment insularisé, mais qui, à la fin de l’Âge du Fer, n’était encore qu’une presqu’île. 7). Sa superficie est de 11,4 km 2 et elle compte 832 habitants. Seul l’objet avait de la valeur à leurs yeux, et non sa connexion avec un lieu. Découvrez le pays des Abers lors d'une superbe randonnée de 6 jours sur les GR® 34 et 34F au cœur du pays d'Iroise. Le Bihan J.-P., Villard J.-F., 2007. 59Or, sur le versant oriental de l’île Guennoc, une zone déclive rejoignant le bord de mer porte des traces de cultures en petites parcelles, courtils ou jardinets qui correspondent à un système apparenté aux « champs celtiques », et ont pu être en usage tant pendant la Protohistoire qu’au haut Moyen Âge (Giot, 1982 ; Batt et Giot, 1980). Mais si les foyers domestiques du Néolithique moyen furent presque exclusivement alimentés en bois de chêne caducifolié de fort calibre à croissance lente, ceux de l’Âge du Fer ont fonctionné à base d’essences beaucoup plus variées parmi lesquelles on compte bon nombre d’espèces héliophiles dont les genêts, les ajoncs, le bouleau, le noisetier et les Pomoïdées (fig. Marguerie D., Antoine A., Thenail C., Baudry J., Bernard V., Burel F., Catteddu I., Daire M.-Y., ­Gautier M., Gebhardt A., Guibal F., Kergreis S., Lanos P., Lecoeur D., Le Du L., Merot P., Naas P., Ouin A., Pichot D., Visset L., « Le plateau littoral du Bas-Léon (nord Finistère, Bretagne) au Ier millénaire avant notre ère : perspectives pour une lecture croisée sur les dynamiques du peuplement et du paysage », Portail de ressources électroniques en sciences humaines et sociales, Les données archéologiques et paléoenvironnementales, Les indicateurs de l’évolution du paysage côtier du Bas-Léon, Évolution du peuplement en Bas-Léon et disparités spatio-temporelles, Nature, portée et limites des données archéologiques, Yoc’h et Guennoc : deux territoires ‘insulaires’ emblématiques, Évolution spatio-temporelle du peuplement, Quand l’environnement conditionne le peuplement…, Analyses de la dynamique autour de l’aber Ildut, Changements globaux, flux migratoires et « toutes ces sortes de choses »…, Une vision biaisée des populations de l’Âge du Bronze : un paysage funéraire et rituel/l’importance du relief à l’âge du Bronze. Ainsi, en revenant aux centaines de stèles funéraires de l’Âge du Fer présentes dans ce secteur géographique, les analyses pétrographiques montrent que certains massifs granitiques, comme celui de Saint-Renan ou encore celui de Tréganna, ont été largement privilégiés par rapport à d’autres, pour des raisons liées aux qualités mécaniques des pierres concernées, et cela indépendamment de la surface et du potentiel d’exploitation des gisements (Chauris, 1995 ; Daire, 2005). Le Finistère / f i. n i s. t ɛ ʁ / [2] Écouter (en breton : Penn-ar-Bed / ˌ p ɛ n a r ˈ b e ː t / [3]) est un département français situé en région Bretagne.L'Insee et la Poste lui attribuent le code 29. Au-delà de ces traits généraux que nous sommes maintenant en mesure de brosser pour caractériser les interactions homme/milieu dans le Bas-Léon, des investigations complémentaires seront nécessaires pour affiner notre vision des occupations et des activités humaines en lien avec l’évolution du milieu naturel au cours de la Protohistoire récente, évolution qui se révèle particulièrement complexe en milieu littoral. Figure 1 : A – Localisation de la zone d’étude ; B – Distribution des sites de l’Âge du Bronze sur le territoire pris en compte ; C – Distribution des sites de l’Âge du Fer sur le territoire pris en compte (DAO L. Quesnel)/A – Location map of the study area; B – Distribution of the Bronze Age sites on the considered area; C – Distribution of the Bronze Age sites on the considered area (DAO L. Quesnel). 28L’île d’Yoc’h à Landunvez a connu une importante occupation humaine de la fin de l’Âge du Fer, du début du ier siècle av. n.è., par l’impact des activités anthropiques sur l’environnement, et, en premier lieu, les effets des pratiques agricoles et artisanales sur les ressources végétales, animales et minérales (Marguerie, 1990 et 1995 ; Gaudin, 2004). En l’état actuel de la recherche, des tentatives de ce genre ne pourront se faire que sur des secteurs géographiques bien circonscrits et particulièrement bien documentés, comme cela a été réalisé pour l’archipel de Molène (Pailler et al., ce volume), et comme cela sera tenté infra pour le secteur de l’Aber Ildut. 54Se pose également la question de l’impact de la mise en place de formations dunaires sur l’abandon de certains sites de l’Âge du Fer, facteur mis en évidence dans le Trégor par exemple, sur le site de Landrellec à Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor) où des épisodes successifs (et rapprochés dans le temps) d’ensablement ont contraint les occupants à abandonner l’atelier artisanal (Daire, 2003). Bocages armoricains et sociétés, genèse, évolution et interactions, dans Des milieux et des hommes : fragments d’histoires croisées, Elsevier éd., p. 115-131. Les activités alors pratiquées sur l’île étaient diversifiées : la production de sel, à partir de l’eau de mer, était mise en œuvre au sein d’un atelier caractéristique de cette période (Daire, 2003), en complément des activités agricoles ou d’autres artisanats (travail du lignite, pêche, etc.). Outre Manche, cette préférence pour édifier les sites funéraires dans les zones de hauteur a également été soulignée (Tilley, 1995, 1996 ; Woodward et Woodward, 1996). Riche de la diversité de ses faciès géomorphologiques (côtes rocheuses plus ou moins basses, rias/abers, larges estrans sableux, dunes), ce paysage est perpétuellement façonné par des agents dynamiques tels que les variations du niveau marin, la houle, le vent, les marées et les flux de sédiments, autant de facteurs qui modèlent un trait de côte en continuelle mouvance. Archéosciences, Université de Rennes 1)/Excavation trench in the rampart of Guennoc island (notethe presence of a broken millstone) (cl. 60Le plateau du Bas-Léon révèle d’autres traces d’exploitations agricoles fossilisées, sur l’île Venan à Plouguerneau, en association avec des tombelles dont la datation ne peut être précisée entre l’Âge du Bronze et l’Âge du Fer (archives AMARAI2), de même que sur un vieux sol protégé sous les dunes de Keremma à Tréflez ; deux talus, probablement très anciens, émergent sous les dunes de la presqu’île Sainte Marguerite à Plouguerneau et se relient par place aux vieux sols visible, par endroits, sur l’estran (Giot et al., 1982). 19Outre les classiques dépouillements d’inventaires archéologiques et d’archives documentaires, des approches de terrain exploitées ici sont diversifiées : des prospections aériennes à basse altitude ont été complétées par la photo-interprétation de missions de l’IGN, permettant principalement la détection, d’une part, de pêcheries immergées (photo 1), et d’autre part, d’enclos fossoyés, en zone agricole (Daire, 1991, 1993a, 1993b) ; photo 1 : Double pêcherie de l’île d’Yoc’h à Landunvez (cl. Une nouvelle campagne de prospection aérienne en Léon, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, tome CXXII, p. 137-161. 48Nous avons souligné le fait que les abers font partie des éléments les plus marquants du paysage du Bas-Léon. Les constructions gauloises sont directement implantées sur un complexe funéraire mégalithique (cairn néolithique et dolmen à couloir) qui a manifestement servi de carrière de pierres aux occupants de l’Âge du Fer. ), Protohitoire de la Bretagne, Rennes, Ouest France, p. 19-24. L’implantation des enclos, dans cette zone, semble avoir mis à profit l’organisation naturelle de ce paysage puisque, à chaque bande de terre correspond un enclos situé soit au centre à mi-pente (entre 30 et 40 m d’altitude), soit au sommet entre les sources des cours d’eau. Village dominant la baie de Douarnenez, Kerlaz est idéalement situé entre plages, campagne et forêt, entre Douarnenez et Locronan, au carrefour de la … Guilcher A., Hallégouët B., 1991. URL : http://journals.openedition.org/norois/3685 ; DOI : https://doi.org/10.4000/norois.3685, UMR 6566 CReAAH Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire (CNRS, Universités de Rennes 1, Rennes 2, Le Mans, Nantes, ministère de la Culture, et INRAP), Laboratoire Archéosciences, Bâtiment 24-25, Université de Rennes 1, Campus de Beaulieu – 35 042, Rennes cedex, France marie-yvane.daire@univ-rennes1.fr, UMR 6566 CReAAH Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire (CNRS, Universités de Rennes 1, Rennes 2, Le Mans, Nantes, ministère de la Culture, et INRAP), Laboratoire Archéosciences, Bâtiment 24-25, Université de Rennes 1, Campus de Beaulieu – 35 042, Rennes cedex, France dominique.marguerie@univ-rennes1.fr, UMR 6566 CReAAH Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire (CNRS, Universités de Rennes 1, Rennes 2, Le Mans, Nantes, ministère de la Culture, et INRAP), Laboratoire Archéosciences, Bâtiment 24-25, Université de Rennes 1, Campus de Beaulieu – 35 042, Rennes cedex, France muriel.fily@wanadoo.fr, UMR 6566 CReAAH Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire (CNRS, Universités de Rennes 1, Rennes 2, Le Mans, Nantes, ministère de la Culture, et INRAP), Laboratoire Archéosciences, Bâtiment 24-25, Université de Rennes 1, Campus de Beaulieu – 35 042, Rennes cedex, France ; INRAP GSO Centre Archéologique de Poitiers, 122, rue de la Bugellerie – 86 000 Poitiers, France anna.